Il sera interdit de diffuser des données pour identifier des mineurs dans des procédures judiciaires.

La Plateforme pour les enfants nous a appris que le futur statut de la victime du ministère de la justice établira le interdiction explicite de diffuser des données ou des images permettant d'identifier un mineur victime ou témoin dans une procédure judiciaire.

Comme vous le savez, les médias d'information montrent parfois des images de l'environnement de l'enfant, ce qui peut aider à connaître l'identité de l'enfant, alors que ce dernier ne devrait être en possession que des professionnels qui traitent chaque cas particulier ( Dans ce cas, l'excès d'information n'aide pas et, en plus, personne ne se soucie de l'école dans laquelle le petit va ou de la rue dans laquelle il habite).

Il s’agit donc d’éviter la double victimisation de l’enfant, par le biais de éviter certaines situations qui pourraient être traumatisantes. Cette loi établira que l'enfant n'aura pas à paraître obligatoire, car ses déclarations pourraient être enregistrées et reproduites pendant le procès. Les salles adaptées (les chambres dites amicales) sont également mentionnées afin de pouvoir donner leur témoignage dans un lieu légèrement plus agréable.

Ainsi, avec l'entrée en vigueur de cette réforme, il sera interdit de publier les données d'une victime mineure ou d'un témoin d'une procédure judiciaire; dans ce cas, la norme pourrait remplacer le manque d'éthique

La juge Madrigal a souligné la nécessité pour nous de prendre conscience de la protection des mineurs et a revendiqué une spécialisation professionnelle. Nous en avons également parlé il y a quelque temps. Il est indiqué que "l'enfant a le droit d'écouter et d'enregistrer son témoignage pour servir de preuve reconstituée". Il ajoute que "l'intérêt du mineur réside en lui-même".

Maintenant, je voudrais fournir un élément d’information provenant d’un support d’information appelé Arahal, qui devrait peut-être être mis en contraste, mais dans tous les cas cela nous donne une idée. Ils font remarquer que le ministère de la Justice lui-même permet l'exposition publique des données sur l'enfant sur les tableaux d'affichage des tribunaux lorsque la peine est définitive; De cette façon, il peut également être accessible à n'importe qui. D'autre part, d'Arahal affirme que, lorsque les phrases parviennent aux médias, ce sont elles (pas toutes) qui éliminent les données permettant d'identifier l'enfant.

Nous serons attentifs aux nouvelles que nous recevrons sur cette question très importante.